mardi 20 novembre 2012

Quand vouloir ne suffit pas ....

Quand la micro pensée de devoir vivre sans avoir d'enfant est plus cruelle que d'envisager de lâcher la vie.

Quand toutes ces phrases banales qui bercent notre société en nous faisant penser qu'avoir un enfant est simple.

Quand malgré ce magnifique test positif, tout le reste tourne au cauchemar.

Quand 2011,2012 et surement 2013 sont pourris.

On est totalement assommés.

Je ne porte pu la vie. Je porte une anomalie qui met à mal mon utérus et ma trompe droite. Voilà les conséquences d'une grossesse extra-utérine cornuale.

Je sais que c'est une GEU très rare, donc en racontant mon vécu ici, cela aidera peut-être des femmes qui sont ou seront malheureusement touchées par cette anomalie.

Après ma visite chez un gynéco privé, il en ressort que le temps va me paraître une éternité car c'est très long à guérir.
Dans un premier temps les beta doivent être nuls ou quasiment (2 par exemple).
Il faut aussi que le corps évacue les débris qui font chez moi 3 cm de diamètre environ, cela peut prendre quelques mois.
Si les beta stagnent de nouveau ou remontent, il ne préconise pas une 4 ème injection mais une embolisation des artères utérines de façon temporaire afin de faciliter le décollement du pseudo-sac.
Ensuite, il faudra passer un examen avec un produit de contraste, j'ai zappé le nom, pour vérifier l'état des trompes. Mais au vue des mes antécédents, la trompe droite devrait être enlevée. Au moins il n'y aura pas de récidive possible de ce coté là .
A ce moment là, il faudra croiser les doigts pour la trompe gauche soit nickel chrome. Sinon, je devrais passer par la FIV pour concevoir un enfant. A ce rythme là, on sera peut-être en 2016, je ne veux même pas faire le calcul de mon âge.

Vous pouvez me souhaiter bon courage, je crois que cela ne sera pas de trop, lol !!!!!!!!


2 commentaires:

Nana a dit…

J'espère que la vie va vous sourire un peu plus en 2013...Je vous souhaite beaucoup de courage face à ces épreuves si dures...

37Liberty a dit…

***Merci Nana, y a des moments avec et des moments sans. Un jour ça ira mieux...